Pour un laboratoire cinématographique, Caroline Caccavale

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Au fil des ans, Lieux Fictifs a construit une démarche qui s'est élaborée à partir de la recherche d'une position active du spectateur, considérant l'image comme un moteur pour la pensée et pour la transmission humaine. C'est cette réflexion qui nous a conduit à développer de nouvelles  écritures vidéo et cinéma, de nouvelles formes de diffusion et de rencontre avec le spectateur. Nous accompagnons des expériences cinématographiques où les porteurs de projets sont amenés à se poser ces questions :
Qu'est qu'une image ? Comment faire une image ? Comment filmer l'autre ?


Entre la prison et la société extérieure, il y a plus de ressemblances que de différences. La particularité de l'espace carcéral tient plus à la radicalité qu'il produit. Mettre le cinéma à l'épreuve de la prison, c'est le mettre aussi à l'épreuve de notre société. Nous pensons que la question du cinéma, et plus largement des différents gestes artistiques, ne peut que s'enrichir dans cette confrontation.

Le cinéma doit s'expérimenter, se risquer dans l'espace social, dans la société, il doit nous aider à reconstruire du récit individuel et collectif. Ce qui est en jeu dans cette recherche artistique, c'est notre place de cinéaste dans l'écriture et la fabrication des films. Mais c'est aussi notre place de cinéaste dans la société.

Au fil des ans, Lieux Fictifs a construit une démarche qui s'est élaborée à partir de la recherche d'une position active du spectateur, considérant l'image comme un moteur pour la pensée et pour la transmission humaine. C'est cette réflexion qui nous a conduit à développer de nouvelles  écritures vidéo et cinéma, de nouvelles formes de diffusion et de rencontre avec le spectateur. Nous accompagnons des expériences cinématographiques où les porteurs de projets sont amenés à se poser ces questions :
Qu'est qu'une image ? Comment faire une image ? Comment filmer l'autre ?

Entre la prison et la société extérieure, il y a plus de ressemblances que de différences. La particularité de l'espace carcéral tient plus à la radicalité qu'il produit.
Mettre le cinéma à l'épreuve de la prison, c'est le mettre aussi à l'épreuve de notre société. Nous pensons que la question du cinéma, et plus largement des différents gestes artistiques, ne peut que s'enrichir dans cette confrontation.

Le cinéma doit s'expérimenter, se risquer dans l'espace social, dans la société, il doit nous aider à reconstruire du récit individuel et collectif. Ce qui est en jeu dans cette recherche artistique, c'est notre place de cinéaste dans l'écriture et la fabrication des films. Mais c'est aussi notre place de cinéaste dans la société.